Dirigeant : je vends ma société, et après ?
Vous allez vendre tout ou partie des titres de votre société après plusieurs années de travail – parfois toute une vie. C’est un grand moment pour tous les entrepreneurs et cadres dirigeants. Avec ses émotions, et avec ses incertitudes quant à l’avenir. En effet, c’est aussi votre outil de rémunération qui va disparaître. L’improvisation est donc à proscrire !
Quels sont mes besoins ?
En fonction de votre âge et de vos projets, vous aurez des choix à faire. Faut-il privilégier votre rémunération, la transmission à vos héritiers ou bien réinvestir dans d’autres activités ? Les trois sont envisageables, à vous de placer le curseur.
Il va certainement vous falloir des liquidités pour maintenir (a minima) votre train de vie et compenser la perte de vos revenus. Une première partie des titres peut être cédée en direct, moyennant une taxe importante sur les plus-values. Vos fonds seront alors gérés à titre patrimonial privé.
Vous préparez l’avenir et souhaitez amorcer une transmission de patrimoine ? Une seconde partie de la cession pourra être donnée à vos héritiers.
Si vous souhaitez réinvestir, enfin, une troisième partie pourra être apportée à une holding dans le cadre du mécanisme d’apport cession. Ce dispositif est très avantageux : il permet de reporter l’imposition sur la plus-value réalisée. Mais pour qu’il perdure, l’entrepreneur ne doit vendre ni les titres reçus en échange, ni les titres apportés avant 3 ans ; dans le cas contraire, il pourra toujours bénéficier de ce report s’il réinvestit, dans un délai de deux ans, au moins 60% du produit de cession dans d’autres activités, sous réserve d’un délai de conservation d’au moins douze mois en général (il existe des solutions de réinvestissement prudentes et excellentes, elles sont à privilégier). Les 40% restants seront gérés sous forme de trésorerie à l’IS, en fonction de vos besoins, avec, la précaution et les choix défensifs qui s’imposent. Pour le cas dans lequel les titres apportés seraient vendus après 3 ans, le report est maintenu sans obligation de réinvestissement : vos fonds seront soit distribués sous forme de dividendes, soit gérés à l’intérieur même de la holding.
Rappelons par ailleurs qu’en cas de transmission à titre gratuit des titres reçus en échange lors de l’apport (succession et donation), la plus-value en report est définitivement purgée ; sous réserve dans le cadre de la donation que les titres reçus par le donataire ne soient pas cédés, apportés, remboursés ou annulés dans un délai de cinq ans à compter de leur acquisition à titre gratuit. Ce délai est porté à dix ans en cas d’investissement réalisé dans la souscription de parts ou actions de fonds communs de placement à risques, de fonds professionnels de capital investissement, de sociétés de libre partenariat ou de sociétés de capital-risque.
Une fois cet arbitrage réalisé, vous pourrez vous pencher plus en détail sur la performance de vos fonds. Votre rémunération en dépend directement !
Diversifier pour performer
4% de performance. C’est le minimum demandé par la plupart des entrepreneurs pour compenser inflation, impôt et maintenir le train de vie. Or aujourd’hui, une telle performance est impossible à aller chercher avec des placements garantis en capital : moins risqués, ils sont tout simplement moins rémunérateurs.
Pour assurer un niveau satisfaisant de rémunération, la bonne approche est de segmenter la gestion des capitaux sur différents types d’actifs et sur différents horizons de temps.
C’est ainsi que l’on peut bénéficier des meilleurs leviers financiers disponibles sur le marché :
- Il est judicieux d’investir dans des actifs non cotés, comme l’immobilier par exemple. Contrairement à une gestion en fonds ou en titres cotés, ces actifs permettent d’aller chercher de la performance (6 à 10%) tout en s’affranchissant de la volatilité des marchés.
- De la même façon, il est nécessaire d’aborder les marchés financiers en optimisant le point d’entrée sur un période longue : de 5 à 8 ans en fonction du degré de risque. C’est ainsi que vous pourrez surperformer les fonds euros ou les rendements obligataires, qui permettent des stratégies certes plus courtes, mais qui sont bien moins rentables !
- Enfin le Private Equity qui offre le plus important des rendements en contrepartie d’une absence de liquidités pendant quelques années.
Et pour une rémunération pérenne
La bonne rémunération est surtout celle sur laquelle on pourra compter. Que ce soit à court terme… ou dans la durée. En segmentant la gestion de ses fonds sur différents horizons comme nous l’avons exposé précédemment, l’entrepreneur s’affranchit autant que possible du risque de volatilité sur des périodes courtes. Et il peut envisager plus sereinement l’avenir grâce à un niveau de risque contrôlé et à un suivi d’expert.
une stratégie patrimoniale sur mesure
Herez a développé une expertise dans la sélection d’opportunités d’investissement éligibles au dispositif fiscal de l’article 150-0 B ter du CGI afin d’accompagner les chefs d’entreprise dans la réalisation de leur projet de remploi.
Des solutions diversifiées sont régulièrement sélectionnées auprès d’acteurs de renom dans l’hôtellerie ou des entreprises de secteurs différents, directement ou via des fonds.
C’est ainsi que l’on peut bénéficier des meilleurs leviers financiers disponibles sur le marché : Il est judicieux d’investir dans des actifs non cotés, comme l’immobilier ou des terres forestières et viticoles par exemple. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à nous contacter.
Article mis à jour le 14 janvier 2022
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