Le capital-investissement s'impose dans les patrimoines
Investissement Conseils – avril 2022
Performant et porteur de sens, l’offre de fonds non cotés s’est démocratisée, notamment depuis l’avènement de la loi Pacte. Mois après mois, la classe d’actifs gagne du terrain dans les allocations. Même si le chemin est encore long pour que les épargnants s’en approprient toutes les caractéristiques, telles que sa moindre liquidité.
Le capital-investissement n’en finit plus de séduire, aussi bien les épargnants que leurs conseillers. Il faut dire que la classe d’actifs a de sérieux atouts à faire valoir et que son accès est de plus en plus facilité via les contrats d’assurance-vie ou les plans d’épargne-retraite, ainsi que l’épargne salariale. Elle s’est aussi diversifiée avec des offres de capital-investissement en actions, en dette privée ou encore à sous-jacent immobilier ou d’infrastructure. « La classe d’actifs reste sous-représentée dans les patrimoines des Français, avec moins de 1 % des allocations financières dans les banques privées françaises, alors que les grandes fortunes américaines sont exposées à plus de 20 %, note Patrick Ganansia, le dirigeant d’Herez. Il est certain que cela va se développer.
Chez Herez, cela représente 6 % de nos encours aujourd’hui. » Grégoire Sentilhes, président de Next- Stage, une plate-forme multi-stratégies en Private Equity avec 7 milliards d’euros d’encours au total, directement et indirectement, constate : « Aux Etats-Unis, la culture du Private Equity est réelle : la part du capital-investissement dans les fonds de pension s’élève à près de 20 %. Il n’est donc pas étonnant de constater que les champions du XXIe siècle ont été financés par ce biais dans des proportions importantes, tandis qu’en France, nos entreprises se financent essentiellement (à 92 %) par la dette… » lire la suite